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1. |
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LARME BLANCHE - Le Chant du loup
Au delà des ruines et des runes
De la discipline, du bitume
Je suis le chant du loup qui s’élève
Mes hurlements déchirent la nuit qui se meurt
Le sang de lune au bout de mes lèvres
Je suis le chant du loup qui s’élève
Je suis mort en juin
Sous un soleil noir
Invaincu
Jusqu’au bout de la nuit
Un voyage dans l’oubli
Une bouffée délirante
Une obsession, une hallucination
Une hypnose lancinante
L’étreinte de l’arme blanche
Qui te taillade les hanches
Je suis Larme Blanche
Qui te taillade les hanches
Courir après des idéaux qui s’effritent
Avoir la rate qui dérape
Dans mon dos le souffle chaud
De la meute qui me rattrape
La réalité qui me frappe
J’ai la tête en vrac quand je vois les manifs à la TV
Tous ces affamés qui s’écharpent pour des miettes de viande avariée, périmée
Qu’un tocard de politicard acharné leur a éjaculé dans le gosier
Ça me donne envie de m’immoler !
Je veux foutre le feu à l’arbre qui cache la forêt
Regarder cramer tous ces invertébrés
Tous ces dégénérés !
Tous ces proxénètes écervelés qui prospèrent sur la rancœur comme des tumeurs !
Je me sens écœuré, humilié, pétrifié
Je veux leur triturer les tripes à la scie électrique et que ça gicle
(ouais que ça gicle)
Je suis mort en juin
Sous un soleil noir
Invaincu
Au delà des ruines et des runes
De la discipline, du bitume
Je suis le chant du loup qui s’élève
Le sang de lune au bout de mes lèvres
Mes hurlements déchirent la nuit qui se meurt
Le sang de lune au bout de mes lèvres
Je suis le chant du loup qui s’élève
Je suis mort en juin
Sous un soleil noir
Invaincu
Je suis le chant du loup qui s’élève !
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2. |
Obsolescence
03:39
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LARME BLANCHE - Obsolescence
Lorsqu’hier était meilleur
Que demain sera terreur
Obsolescence de l’existence
Et de la chair qui devient rance
La vie s’accroche au cathéter
Avant de finir six pieds sous terre en poussière
Les années passent, mes cellules trépassent,
Mes poumons s’encrassent,
C’est l’apoptose qui me fracasse !
Obsolescence, dégénérescence des sens
C’est la sortie de route, la panne de tous les sens
C’est la démence dans l’ambulance
Mais pas de prudence, tout ça c’est de la science
Quoi que tu fasses demain sera rance
L’obsolescence de l’existence
Et de la chair qui devient rance
L’obsolescence de l’existence
La déliquescence depuis la naissance
Un processus irréversible
Ton destin est comme celui de la France
Il est brisé comme de la faïence !
Tu veux partir en vacances, mais prépare toi
Ton dernier trip sera celui de la souffrance
Car tu vois y a pas de lumière au bout du tunnel
Y a que de la glaire au fond du pot de miel
C’est la recrudescence des cours de self-defense
Mais tout ce que je vois moi, c’est de la violence
Tu peux me taper, mais tu finiras en souffrance
En PLS la mort dans l’âme et l’âme fauchée par la faucheuse
(ton âme fauchée par la faucheuse)
Obsolescence, dégénérescence des sens
C’est la sortie de route, la panne de tous les sens
C’est la démence dans l’ambulance
Mais pas de prudence, tout ça c’est de la science
Quoi que tu fasses demain sera rance
L’obsolescence de l’existence
Et de la chair qui devient rance
L’obsolescence de l’existence
La déliquescence depuis la naissance
Depuis la naissance j’enchaine les carences
Qu’elle est loin l’incandescence de mon adolescence
Mais toute mon insouciance a fini dans l’ambulance
Et aujourd’hui y a plus que des temps de latence
Dans cette vie éphémère qui me distance
Mais rien n’a plus d’importance quand je vois ma chair qui pourrit, qui devient rance
L’obsolescence de ma propre existence
Programmé pour crever depuis la naissance
Quoi que tu fasses demain sera rance !
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3. |
Bravoure
05:04
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LARME BLANCHE - Bravoure
T’es au courant toi aussi ?
Y en a qui vont pas s’en sortir
Dans ce bas monde y a trop de gens qui veulent survivre et qui sont prêts à te trahir
Te bile pas, moi aussi je veux tenir sans m’ensevelir
Je veux subvenir à mes besoins, à mes bas instincts, mais sans avoir à me trahir
Je veux me regarder dans une glace, sans avoir envie de vomir ni de me haïr
Je suis pas comme ceux qui violent leurs valeurs au forceps et au marteau-piqueur
J’essaie d’avoir des principes, c’est le principe
C’est pas juste de la rhétorique ni de l’anachronique
Tu vois moi je suis laïc et diabolique, complètement hermétique à ton délire mystico théologique
Si ton dieu existe, il t’a bien baisé
Il t’a condamné, contaminé, a fait de ta vie un chantier
Tu vas trimer et suer, comme un ouvrier en plein de mois de juillet
Le travail rend ivre, ivre de labeur, le labeur jusque dans le broyeur
Je marche à contre-jour, sans détour, sans contour
À la poursuite d’un dernier recours
Chaque jour est une fuite à rebours, une voie sans issue, sans sortie de secours
Y a pas de dernier recours, y a pas de roue de secours
Quand t’es bloqué en haut des tours, cerné par les vautours
Dans un monde sans bravoure
Je perds la boule sous la cagoule !
Je deviens maboule comme à Kaboul !
Y a pas de sursis, pas de répit, et encore moins de vies infinies
T’as une durée de vie, elle est prédéfinie, en un claquement de doigts
Et puis elle est finie
Si ton dieu existe, il t’a bien baisé
Il t’a condamné, contaminé, a fait de ta vie un chantier
Tu vas trimer et suer, comme un ouvrier en plein de mois de juillet
Le travail rend ivre, ivre de labeur, le labeur jusque dans le broyeur
Je marche à contre-jour, sans détour, sans contour
À la poursuite d’un dernier recours
Chaque jour est une fuite à rebours, une voie sans issue, sans sortie de secours
Y a pas de dernier recours, y a pas de roue de secours
Quand t’es bloqué en haut des tours, cerné par les vautours
Dans un monde sans bravoure
Je veux de la bravoure
Dans un gant de velours
J’entends les tambours en haut des tours, cerné par les vautours
Je veux de la bravoure
Dans un ciel sans amour
J’avance à contre-jour, en quête de bravoure
Je veux de la bravoure
Dans un gant de velours, dans un ciel sans amour
J’entends les tambours en haut des tours, cerné par les vautours
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4. |
Providence
03:57
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LARME BLANCHE - Providence
La tête perchée dans le néant
Le corps harnaché fermement
Comme une trace blanche de Soyouz qui s’élance vers l’abime liquoreux
De tes yeux silencieux
J’entre dans le vide
L’euphorie artificielle me submerge
Et l’extase qui m’abîme
Ecstasy et cocaïne
Le doux venin lentement
Se répand dans mes artères, m’écartèle
Une vague de chaleur qui me tue
De l’intérieur
Un trip psychédélique qui me pique au vif
Je vois des fleurs de lys
Qui tournoient dans le zéphyr
La tête perchée dans le néant
Le corps harnaché fermement
Comme une trace blanche de Soyouz qui s’élance vers l’abime liquoreux
De tes yeux silencieux
J’entre dans le vide
Emmène-moi dans tes montagnes hallucinées
Sur l’échafaud fusillé !
Regarde-moi me noyer, m’enfoncer, dans l’abîme liquoreux
De tes yeux silencieux !
Délivre-moi de ta douleur tombée du ciel
Un éclair dans mes artères !
Regarde-moi me broyer, perdre pied, dans tes songes éternels
Par-delà le mur du sommeil !
Emmène-moi dans tes montagnes hallucinées
Sur l’échafaud fusillé !
Regarde-moi me noyer, m’enfoncer, dans l’abîme liquoreux
De tes yeux silencieux !
J’entre dans le vide
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5. |
Barricade
04:41
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LARME BLANCHE - Barricade
(La soirée avance et moi je m’enfonce
Seul dans mes décombres, je cherche plus de réponses
Y me faut juste une bonne défonce
Une bonne défonce pour que je m’enfonce)
Paris la nuit, quatre heures du mat’
Les yeux ouverts dans la casemate
Dehors c’est un mauvais remake de Romero
Tous ces zombies qui rôdent comme dans un rodéo
Leurs plaies béantes et purulentes
Les yeux opaques et écarlates
J’en ai ma claque de cette barbaque
C’est plus qu’un tas de carcasses qui se fracassent sur le tarmac
Tout ça va faire de l’audimat
Entre deux Big Mac et un sujet sur le djihad
Pour exciter la bourgeoise et mettre du sel dans sa vie fade
Putain faut que j’me barricade !
Que je foute des barreaux aux fenêtres avant la grande escalade
Faut que j’me barricade !
Avant qu’on me traque
Faut que j’me barricade !
J’crois que je deviens paranoïaque
Faut que j’me barricade !
J’ai les entrailles qui se détraquent
Faut que j’me barricade !
Comme un sniper à Stalincrack
Paris est une fosse sceptique
Y a pas d’antiseptique
Faut pas avoir fait polytechnique
Pour voir à quel point cette ville est merdique
Elle grouille de vermine
Dans la rue c’est la ruine, la faillite et la famine
Faudrait tous les gaver de contraceptifs
Les rendre infertiles dès la naissance
Putain je crois que je suis pas loin de la démence
J’suis un Cathare piégé en pleine Croisade
Comme Andreas Schaltzmann dans ‘Les Racines du Mal’
Un seul poignard pour tous ces crevards, ces bagnards, ces cafards, ces bâtards !
Faut que j’me barricade, comme dans un zoo
Que je m’enferme dans mon cercueil loin de tous ces charclos
Faut que j’me barricade !
Avant qu’on me traque et qu’on me braque
Faut que j’me barricade !
J’crois que je deviens paranoïaque, pire qu’un défoncé au crack
Faut que j’me barricade !
J’ai les entrailles qui se détraquent, y me faut ma dose de Prozac
Faut que j’me barricade !
Comme un sniper à Stalincrack, pour flinguer toute cette barbaque
Faut que j’me barricade, ou que je m’évade
Que je m’échappe de ce cauchemar avant de finir asphyxié comme un calmar sur le trottoir
Asphyxié par le chanvre qui entre dans ma chambre et se répand dans tous mes membres
Illuminé par des pensées étranges, des silhouettes malfaisantes qui titubent, lancinantes, sur le plafond d’argent de mon scaphandre
Asphyxié par le chanvre,
Gangréné par la fange
Faut que j’me barricade !
Que je m’échappe de ce foutu cauchemar
Faut que j’me barricade !
Avant qu’on traque et qu’on me braque
Faut que j’me barricade !
J’crois que je deviens paranoïaque
Faut que j’me barricade !
Asphyxié par le chanvre,
Gangréné par la fange
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6. |
France
03:54
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LARME BLANCHE - France
France
Quand t’étais jeune, t’étais belle
Maintenant que t’es vieille et rance, t’as que des problèmes !
Plus le temps passe et plus tu t’érodes, tu te laisses aller
Tu débloques et tu te dérobes, t’es pire que de la vérole !
France
Sous tes grands airs de top model
Tout le monde sait que tu te fais belle, juste pour les présidentielles !
Compte pas sur moi pour jouer à ton jeu pestilentiel
J’y vois clair dans tes grosses ficelles
Toutes mes condoléances à la France de la déchéance
Tu sens la défaite et la véhémence
T’as plus d’élégance ni d’espérance
T’as que des défaillances, entre nous y a plus de romance
Je veux pas choisir entre l’argent du hasch et LVMH
Entre les fachos, les escrocs, les écolos et les gauchos
Je suis un pêcheur, pas un bagarreur
Mais j’ai envie de te crier ce que j’ai sur le cœur
France
Tu me dis que le vivre ensemble est une chance
Moi je veux vivre mieux sans indulgence ni résilience
Et pas dans l’état d’urgence quand tes négligences engendrent autant de souffrances
Toutes mes condoléances à la France de l’indécence
J’ai plus de clémence depuis que t’as vendu ton cul à la délinquance
Maintenant que t’es à terre et sans défense, tu vas crever dans l’indifférence !
La connerie n’a pas de frontière et pas de couleur (et pas d’odeur)
On est tous dans la même galère et la même douleur (le même malheur)
Mais la religion est un poison doux-amer qui t’a plongé dans la torpeur
France
T’es putassière et grossière, tu me dégoûtes, tu pues la déroute
J’en ai plus rien à foutre !
Tu vas crever dans un bain de soude, y restera même plus les croûtes !
Toutes mes condoléances à la France de l’indifférence
À cette salope de Marianne insolente qui se vautre dans l’opulence alors que ses enfants crèvent la dalle et se font défoncer la panse
T’as vu comme elle est belle ma France ? (ouais regarde)
Ses quartiers qui brûlent et ses dealers en transe
La France de la dépendance aux salles de shoot et aux allocs en toutes circonstances
Cette pauvre France n’avait pas de chance, elle se croyait au dessus de la mêlée, mais sa santé n’arrêtait pas de s’effriter, d’empirer, c’est devenu une calamité, une sale trainée, fatiguée, défigurée, délabrée !
Pourtant je l’ai aimée, respectée, je lui ai tout donné
Mais elle a fait que me souiller, me déshonorer, me dépouiller
Mais je veux plus me faire enfiler ! Non je veux plus me faire entuber !
Allons enfants de la patrie, la fête est finie
Le jour de gloire est périmé, on va se le prendre dans le périnée
Tout ça va mal se terminer, on va se faire torpiller !
Toutes mes condoléances à la France de la déchéance
Tu sens la défaite et la véhémence
T’as plus d’élégance ni d’espérance
Je vois que des défaillances, entre nous y a plus de romance
Mais aujourd’hui c’est fini
Né à Sainté, devenu un homme à Paris
Y a pas moyen, je veux pas clamser dans ce foutu pays !
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7. |
Argent Sale
04:51
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LARME BLANCHE - Argent sale
Je suis noir comme Anish Kapoor
Je suis pour le port du mal intégral
En affaire comme en amour, je suis un vampire
De tous les jours, avide pour toujours
Je danse, je danse et je danse
Au rythme de ma propre décadence
J’exploite, je brade et je vends
Les miettes de mon âme au plus offrant
Je suis un humaniste hypocrite
Je veux bien de la misère du monde
Tant qu’elle reste sous le périphérique
Je donne des leçons à mes voisins
Je leur dis de mettre de mettre de l’eau dans leur vin bio
Qu’il faut manger équitable, être écolo
Et me faire livrer par un esclave à vélo
Je danse, je danse et je danse
Au rythme de ma propre décadence
J’exploite, je brade et je vends
Les miettes de mon âme au plus offrant
Je suis pour aider mon prochain
Tant qu’il ne rogne pas sur mes profits
Je suis mondialiste, antispéciste et féministe
Je sais pas d’où je viens, ni même qui je suis
Je prêche la solidarité, à longueur de journée
J’exige de toi la tolérance
Avec mépris et arrogance
J’aime l’argent, plus que les gens
Je les regarde de haut, la plèbe
Tous ces sans-dents !
Je danse, je danse et je danse
Au rythme de ma propre décadence
J’exploite, je brade et je vends
Les miettes de mon âme au plus offrant
Je suis le roi de l’évasion fiscale
Le champion toute catégorie de l’optimisation
J’ai les crocs acérés
Mes canines rayent le parquet
Je suis un putain de chacal
Je suis un cannibale !
Mate comme je croque la mondialisation
Tous ces abrutis de pauvres qui s’arrachent mes produits manufacturés par des enfants
Regarde-moi presser leurs corps comme des citrons
Ouais regarde, regarde encore, comme je m’étouffe dans ma dépravation !
J’aime l’argent, plus que les gens
Je les regarde de haut, la plèbe
Tous ces sans-dents !
Je danse, je danse et je danse
Au rythme de ma propre décadence
J’exploite, je brade et je vends
Les miettes de mon âme au plus offrant
Je me prélasse sur un parterre de liasses de billets
Je les regarde de haut, la plèbe
Tous ces sans-dents !
Je leur suce le sang avec mes crédits à des taux délirants
Je danse, je danse et je danse
Au rythme de ma propre décadence
Ma religion est celle de l’argent sale
J’exploite, je brade et je vends
Les miettes de mon âme au plus offrant
Je suis le démon de la bourse qui pompe toutes tes ressources
Le trader affamé au sourire carnassier
Je suis le malin en costard
Le mal intégral qui vient sacrifier ta famille sur l’autel du grand capital
Alors danse avec moi, et viens nourrir le tyran libéral
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8. |
Blasphème
04:42
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Blasphème
Quand je sors
Je vois la mort, partout dehors
Quand je dors
Je sens le gore, qui me dévoreQue je saigne, ou que je règneJe te blasphème !Je te blasphème,
Je te couvre de haine
Je te blasphème,
De mes humeurs malsainesQuand ma peau se hérisse
Que ma tête dévisse
Tu es mon maléfice
Je suis ton mauvais filsQuand ma tête dévisse !Au nom du père, du FIST, et du Saint-SoumisJe te renie, je te répudie !J’ai le sang froid
Je suis sans foi ni loi
Je ne m’agenouille pas, devant toiQue je saigne, ou que je règneJe te blasphème !Je te blasphème,
Je te couvre de haine
Je te blasphème,
De mes humeurs malsainesJe te blasphème,
Je te couvre de peine
Je te blasphème,
De mes aigreurs païennesJe te blasphème,
De mes humeurs malsainesJe te blasphème
Je te couvre de haine !Je te blasphème,
De mes aigreurs païennesJe te blasphème
Je te couvre de peine !
Je te blasphème,
Mon père, mes Ardennes
Je te blasphème
Je te couvre de haine !
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9. |
La Flamme
04:26
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LARME BLANCHE - La flamme
En me réveillant ce matin de printemps
J’ai pris conscience que nous n’avions plus le temps
Tu t’es levée bien avant moi
M’abandonnant dans nos vestiges de soie
Je suis resté là, au milieu des draps
Pour imaginer, l’illusion de tes bras autour de moi
Tes bras sur moi, ce fragment si délicat
Je veux me lover contre toi
(Mets-toi sur moi)
Une résurgence, un souvenir fugace qui m’agace
Je voudrais sentir juste une dernière fois
(Le fantôme de toi)
Nuit après nuit, quand tu m’éteins
J’ai le souvenir un peu lointain
De tes caresses de craie
De la nuit et du brouillard
Je vois le déclin
De la flamme qui s’essouffle et s’éteint
À quoi bon continuer à s’entredéchirer
Assis sur la rive du Styx
Submergé par des embruns de solitude
Dans la quiétude d’un putain de fix
Je veux voir crever mes certitudes
Tu me déshabilles comme un vieux bouquin
Je sais qu’à tes yeux je ne vaut plus rien
Nos pages se tournent, et toi tu t’en détournes
On ne sait plus comment se faire du bien
L’amour est devenu délétère et malsain
C’est la flamme qui s’éteint !
Nuit après nuit, quand tu m’éteins
Que je ne ressens plus rien
J’ai la vision qui vacille
Ton amour c’est Tchernobyl
Jour après jour, j’entends le refrain
De ta voix pleine de dédain
Et plus nos pages se tournent, et plus toi tu t’en détournes
On ne sait plus comment se faire du bien
L’amour est devenu délétère et malsain
C’est la flamme qui s’éteint !
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10. |
Sodome & Gomorrhe
05:20
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LARME BLANCHE - Sodome & Gomorrhe
Rappelle-toi y a deux ans je t’ai dit que demain est mort
C’est vrai on est toujours là, mais au fond de toi tu sais que j’avais pas tort
Pourquoi il fait aussi noir dehors ?
À l’ombre des saules pleureurs dans cette jungle y a que des corps qui pleurent de peur sur le sol
Et des orgueilleux, des vaniteux prétentieux qui dégueulent leur haine en aérosol
On s’est offert un sursis, un répit, un spliff, un temps mort
Pendant que tu te gaves sur Netflix, mate dehors cette nature morte abîmée, piétinée par les porcs
Je suis sur le point de craquer
Confiné dans un sac plastique échoué en bord d’aéroport
Je sens mes tripes qui poussent et t’éclaboussent comme une cartouche
J’me déverse, je suis une descente d’organes, y aura du sang, du sperme, du shit, de la merde et des larmes
Des larmes blanches comme un rail de coke coupé au détergeant un soir de semaine
Pour s’envoyer en l’air entre deux gouttières et oublier tous ses repères dans cette misère, cette mer de boue, cet océan de glaire éphémère
Parfois j’ai l’impression de m’amarrer à une bouée en plein désert
Cette putain de lucidité c’est ce qui me dessert
Jusque dans mes viscères je me sens délétère, torché à l’eau de javel façon septuagénaire précaire sans retraite complémentaire
Les larmes mêlées au sang versé
Dans les tranchées comme des sacs de viande bradée
Pendus comme des porcs à Sodome & Gomorrhe
Demain est gore, demain est toujours mort
Le doigt sur la gâchette
Comme un soldat
Le sang pisse sur les baïonnettes
Dans le combat
Un corps à corps puis une clé de bras
Comme un soldat qui s’élance dans le combat
Les larmes mêlées au sang versé
Dans les tranchées comme des sacs de viande bradée
Pendus comme des porcs à Sodome & Gomorrhe
Demain est gore, demain est toujours mort
Ce matin je me suis réveillé, j’étais mort-né
Comme si j’avais pigé que j’allais finir trépané avant la fin de soirée
J’suis même pas levé que je suis broyé comme les grains de mon café torréfié
Ma peau brûlée au 666e degré
Mon dos ressemble à rien d’autre qu’à une cave voutée
Ce monde est poussiéreux comme une soirée gothique
Y a des toiles d’araignées, des colliers à piques et des corbeaux… électriques
L’ossuaire est en sueur, le Saint-Suaire est en chaleur
Sur le dancefloor c’est la ferveur
La fête est plus pathétique quand elle est triste
Y a qu’à voir la gueule de ce gros tas de Robert Smith
Tu sais moi j’ai toujours préféré Ian Curtis et les Smiths
Jamais cru aux illusions juste aux désillusions, à la déception, la cruauté et la désolation
Branleur forever comme un soir de match à Manchester !
Je voulais vivre en démocratie, je suis en pornocratie
Y a pas de Neo ni de Morpheus dans cette putain de matrice
Tous ces bouffons, c’est la crise de nerf civile
Ces démagogues puérils ils sont pires que dans Resident Evil !
Ça va tu te sens bien au chaud chez toi, dans ton confort loin des combats ?
Avant de lever le bras et de festoyer, pense à guerroyer comme un soldat
Les larmes mêlées au sang versé
Dans les tranchées comme des sacs de viande bradée
Pendus comme des porcs à Sodome & Gomorrhe
Demain est gore, demain est toujours mort
Le doigt sur la gâchette
Comme un soldat
Le sang pisse sur les baïonnettes
Dans le combat
Un corps à corps puis une clé de bras
Comme un soldat qui s’élance dans le combat
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